Neuf partenaires ont signé ce mercredi 12 novembre un accord de coopération pour la réalisation d’une étude stratégique sur l’électrification des zones d’activités économiques du territoire. Parmi eux : Madame la sous-préfète de l’arrondissement de Calais, la communauté d’agglomération Grand Calais Terres & Mers, Calais Promotion, la Région Hauts-de-France, la CCI Littoral, le Port Boulogne-Calais et Getlink sans oublier les opérateurs en charge des réseaux de transport d’électricité, RTE et ENEDIS, qui ont tous deux accepté de se joindre à la démarche.
A l’origine de ce travail de prospective territoriale : la volonté affichée par Natacha Bouchart de renforcer l’attractivité industrielle de Grand Calais en accélérant les demandes de raccordement au réseau des prospects industriels.
« L’accueil de nouveaux projets industriels est une priorité sur laquelle mes équipes et moi-même travaillons au quotidien. Les services de Calais Promotion, en charge de la détection et de l’accompagnement de nouveaux projets d’implantation, m’ont alertée sur les conditions de raccordement peu attractives aujourd’hui proposées aux prospects qu’ils accompagnent.
La puissance disponible est limitée, entrainant des délais et des coûts de raccordement beaucoup trop élevés et peu concurrentiels. Nous avons su anticiper la réalisation des études environnementales et la gestion des sujets de compensation nécessaires à l’aménagement de nos zones. Nous devons désormais trouver des solutions collectives pour optimiser les conditions de raccordement proposées. Sans oublier les entreprises endogènes du territoire qui peuvent également avoir besoin de nouveaux appels de puissance pour assurer leur développement ou la décarbonation de leurs process ».

Organisé courant juin, un comité de préfiguration rassemblant les différentes parties prenantes avait permis d’arbitrer en faveur de la réalisation d’une étude stratégique sur le sujet. Si la question du raccordement électrique ne relève pas directement du ressort de la collectivité locale, le but de la démarche consiste à se rapprocher des opérateurs réseaux concernés pour dresser un état des lieux des capacités actuelles du réseau, échanger sur les besoins nouveaux de consommation qui pourraient se faire jour, et identifier des leviers d’action concrets pour pouvoir y répondre dans les meilleures conditions.
Une démarche à laquelle souscrit pleinement l’État qui, sur décision de Monsieur Laurent TOUVET, Préfet du Pas-de-Calais, a accepté de la financer à hauteur de 50% au titre du dispositif Rebond Industriel. Le solde sera partagé entre la communauté d’agglomération Grand Calais Terres & Mers et la Région Hauts-de-France, propriétaire des friches industrialo-portuaires UMICORE et VENATOR.
A l’issue d’un marché public à procédure adaptée (MAPA), la mission d’ingénierie a été confiée aux cabinets ARTELIA et E&Y qui travailleront en binôme sur ce dossier. Leur intervention, prévue pour une durée de six mois, se déclinera au travers de deux objectifs principaux : établir des scenarii prospectifs pour disposer d’une vision agglomérée de la demande nouvelle en consommation et en injection électriques qui se profile sur le territoire à horizon 2040 et formuler des recommandations opérationnelles pour optimiser l’adaptation conséquente des infrastructures de distribution concernées.
